La appel de l’eau
En 2075, Séoul était devenue une grande ville hyperconnectée, union entre biotechnologie avancée et liaison artificielle civique. Dans ce décor d’ordre et de surfaces polies, une découverte médicale bouleversa les séparations entre science et culture. Une chirurgienne renommée en neuro-acupuncture mit au marche un protocole de projet pilote : un ensemble d’aiguilles d’alliages sensibles, susceptibles d’interagir avec des champs bioélectriques subtils. En les plaçant sur des éléments soigné du corps social, une réponse étrange émergeait. Devant un simple parfait d’eau placé autour, des clichés fugitives apparaissaient : fragments de déplacements, visages, accidents ou succès future. Au début, ce phénomène a été observé de la même façon qu'un impact secondaire séduisante, une anomalie attirante, rien de plus. Mais la chirurgienne s'aperçut de manière aisée qu’il ne s’agissait pas d’hallucinations induites, mais de véritables projections. 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